Bøger af Olivier Abiteboul
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- Essai sur l'intelligence du coeur
153,95 kr. Perdre l'esprit, pour gagner le coeur... Il y a une vertu dans la déraison, une déraison qui ne signifie pas vraiment folie ou délire, mais plutôt perte de l'esprit trop rationnel, théorique et abstrait. Ce qui est alors gagné à travers cette déraison n'est pas pour autant une attitude extravagante, délirante, menant à du n'importe quoi. Il s'agit bien plus de comprendre ce que peut être une pensée affective, ou une sensibilité empreinte de mesure, capable de justesse et de précision. Un mode de compréhension qui part des sentiments et non des idées, dont l'origine n'est plus l'esprit mais le coeur. Seul un coeur intelligent peut nous rendre capable de vérité. Le philosophe finit idiot. Ce n'est que par le détour d'un véritable travail sur les sentiments que peut éclore une intelligence de la réalité, de la vie. L'intelligence seule est trop abstraite et ne mène à rien de pertinent. C'est qu'elle doit être stimulée par la sensibilité. Et l'on ne peut être intelligent que si l'on est d'abord sensible. On ne se met à réfléchir que si l'on y est forcé par des causes venant de la sensibilité. Comprendre ne signifie donc ni l'absolue rationalité qui refuse la sensibilité, ni non plus l'existence d'un coeur absolu expulsant tout esprit ou toute forme d'intellection. Comprendre suppose l'intelligence d'un coeur qui appréhende le monde au gré de ses battements, de ses pulsations. Un esprit trop sérieux, trop profond, ne pourra jamais parvenir à une véritable intelligence de la réalité, car il lui manquera toujours la distance que seul lui procure l'humour quand il lui fait comprendre qu'il doit avoir confiance en son frère ennemi, le coeur: comprendre, c'est alors avoir de l'esprit, mais cela suppose de passer par le coeur. Ruse de l'esprit, intelligence du coeur. Déraison apprivoisée. Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au Centre de recherches " Littérature et poétique comparées " de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon). Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (L'Harmattan, 2002).
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88,95 kr. Sourd comme des cerveaux d'enfants, le public n'entend de toute façon pas ce que dit le chant du poète. N'empêche que ce dernier, comme tout auteur, ne l'est que parce qu'il est "pour le public". Peut-être, tout compte fait, une oeuvre sans public demeure-t-elle inachevée... Que veut-on dire lorsqu'on parle d'un auteur mineur "Vox populi, vox dei": le public ou comment achever une oeuvre Instituer une hiérarchie, des valeurs établies: dans la République des Belles-Lettres, il faut faire un sort à l'écrivain, lui fixer sa place, le mesurer aux autres. Est-il grand ? Est-il petit ? Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au Centre de recherches " Littérature et poétique comparées " de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon). Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (L'Harmattan, 2002).
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- 1. L'aporétique du paradoxe
118,95 kr. Le paradoxe est fondamentalement une entité aporétique: il est le non-sens. Pourtant, en même temps qu'il est un problème pour la pensée, le paradoxe est l'objet de la pensée. Bien qu'il soit un fait incompréhensible, il est un fait significatif, interprétable. Il est le non-sens, mais il y a un sens du paradoxe. D'où le paradoxe du paradoxe: c'est qu'il est un non-sens, mais que ce non-sens est le non-sens du sens. Le paradoxe est la limite du sens. Situé à la limite de la pensée, il montre où le sens commence et où il s'arrête. Il permet de comprendre que toute pensée est en son fond fondée sur un non-sens, mais qu'en même temps ce non-sens fait sens. C'est ce que nous nous proposons de montrer dans cette étude, qui comportera trois volets. Il s'agira en effet, dans un premier moment, de comprendre ce qu'est un paradoxe en analysant sa nature aporétique. Nous verrons que derrière les paradoxes, il y a toujours le paradoxe, dans sa forme aporétique (Le paradoxe du paradoxe, tome 1: L'aporétique du paradoxe). Puis nous tenterons de montrer que pour autant, le paradoxe a du sens. C'est ce qui apparaît si l'on se penche sur l'histoire de la philosophie: il y a des philosophes du paradoxe qui ont interprété le paradoxe en lui donnant une signification (Le paradoxe du paradoxe, tome 2: Le sens du paradoxe). Enfin, si le paradoxe est présent en philosophie, ce n'est pas, nous le verrons, qu'en tant qu'objet de la pensée des philosophes, mais aussi au sens où il est à l'origine de leur pensée. Le paradoxe peut donc aussi apparaître à l'insu des philosophes, ou tout au moins à l'intérieur de leur propre discours. Le paradoxe est peut-être l'impensé du discours philosophique. (Le paradoxe du paradoxe, tome 3: Le paradoxe impensé). Nous nous proposons, dans ce premier tome, de comprendre ce qu'est un paradoxe en analysant sa nature aporétique. La première relation que nous ayons avec le paradoxe est en effet une relation de type aporétique. Le paradoxe apparaît d'abord comme une aporie pour la pensée, comme un défi aux lois de notre raison. Il se présente donc à notre esprit sous l'aspect du scandaleux, de l'incompréhensible, de l'incroyable. Qui croirait quelqu'un qui lui affirmerait qu'en se précipitant droit contre un mur, il s'en rapprochera indéfiniment sans jamais l'atteindre, ne risquant absolument pas de s'y fracasser le crâne ? Pourtant, c'est bien sous cette forme que se présentent les paradoxes. Et à quelque type de paradoxe que l'on se rapporte, il semble bien que l'on soit toujours en face de l'obligation d'admettre l'inadmissible. On peut ainsi envisager le concept de paradoxe en extension, en procédant à une typologie des paradoxes, pour se rendre compte que tous convergent vers une même signification en compréhension: l'idée que le paradoxe est toujours un non-sens. Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au centre de recherches Littérature et poétique comparées (EA 3931) de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon) depuis 1994. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Paris, Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (Paris, L'Harmattan, 2002).
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- 2. Le sens du paradoxe
118,95 kr. Le paradoxe est fondamentalement une entité aporétique: il est le non-sens. Pourtant, en même temps qu'il est un problème pour la pensée, le paradoxe est l'objet de la pensée. Bien qu'il soit un fait incompréhensible, il est un fait significatif, interprétable. Il est le non-sens, mais il y a un sens du paradoxe. D'où le paradoxe du paradoxe: c'est qu'il est un non-sens, mais que ce non-sens est le non-sens du sens. Le paradoxe est la limite du sens. Situé à la limite de la pensée, il montre où le sens commence et où il s'arrête. Il permet de comprendre que toute pensée est en son fond fondée sur un non-sens, mais qu'en même temps ce non-sens fait sens. C'est ce que nous nous proposons de montrer dans cette étude, qui comportera trois volets. Il s'agira en effet, dans un premier moment, de comprendre ce qu'est un paradoxe en analysant sa nature aporétique. Nous verrons que derrière les paradoxes, il y a toujours le paradoxe, dans sa forme aporétique (Le paradoxe du paradoxe, tome 1: L'aporétique du paradoxe). Puis nous tenterons de montrer que pour autant, le paradoxe a du sens. C'est ce qui apparaît si l'on se penche sur l'histoire de la philosophie: il y a des philosophes du paradoxe qui ont interprété le paradoxe en lui donnant une signification (Le paradoxe du paradoxe, tome 2: Le sens du paradoxe). Enfin, si le paradoxe est présent en philosophie, ce n'est pas, nous le verrons, qu'en tant qu'objet de la pensée des philosophes, mais aussi au sens où il est à l'origine de leur pensée. Le paradoxe peut donc aussi apparaître à l'insu des philosophes, ou tout au moins à l'intérieur de leur propre discours. Le paradoxe est peut-être l'impensé du discours philosophique. (Le paradoxe du paradoxe, tome 3: Le paradoxe impensé). Nous nous proposons, dans ce deuxième tome, de montrer que même s'il est aporétique, le paradoxe n'en reste pas moins un objet de la pensée, qu'il y a donc un sens du paradoxe. Ce qui ne veut pas dire que l'on peut trouver une solution à un paradoxe, mais simplement qu'on peut en déterminer la nature, l'essence. On ne peut trouver de solution à un paradoxe car alors cela impliquerait qu'en fait ce n'était pas un paradoxe. En somme, de deux choses l'une, ou il y a une solution à un paradoxe, et alors ce n'est pas vraiment un paradoxe, ou il n'y en a pas, et alors il ne s'agit plus de chercher la solution, mais simplement de montrer qu'il y a un réel problème. Le paradoxe apparaît donc, fondamentalement, comme la présence d'un problème insoluble. S'il y a un sens du paradoxe, c'est donc que l'on peut déterminer sa fonction, ses effets. Aussi en allant du sens le plus négatif vers le sens le plus positif du paradoxe, on peut d'abord le comprendre comme problème insoluble, puis comme opposition à la doxa et mise en évidence de la contradiction, enfin comme vérité à venir.
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- 3. Le paradoxe impensé
183,95 kr. Le paradoxe est fondamentalement une entité aporétique: il est le non-sens. Pourtant, en même temps qu'il est un problème pour la pensée, le paradoxe est l'objet de la pensée. Bien qu'il soit un fait incompréhensible, il est un fait significatif, interprétable. Il est le non-sens, mais il y a un sens du paradoxe. D'où le paradoxe du paradoxe: c'est qu'il est un non-sens, mais que ce non-sens est le non-sens du sens. Le paradoxe est la limite du sens. Situé à la limite de la pensée, il montre où le sens commence et où il s'arrête. Il permet de comprendre que toute pensée est en son fond fondée sur un non-sens, mais qu'en même temps ce non-sens fait sens. C'est ce que nous nous proposons de montrer dans cette étude, qui comportera trois volets. Il s'agira en effet, dans un premier moment, de comprendre ce qu'est un paradoxe en analysant sa nature aporétique. Nous verrons que derrière les paradoxes, il y a toujours le paradoxe, dans sa forme aporétique (Le paradoxe du paradoxe, tome 1: L'aporétique du paradoxe). Puis nous tenterons de montrer que pour autant, le paradoxe a du sens. C'est ce qui apparaît si l'on se penche sur l'histoire de la philosophie: il y a des philosophes du paradoxe qui ont interprété le paradoxe en lui donnant une signification (Le paradoxe du paradoxe, tome 2: Le sens du paradoxe). Enfin, si le paradoxe est présent en philosophie, ce n'est pas, nous le verrons, qu'en tant qu'objet de la pensée des philosophes, mais aussi au sens où il est à l'origine de leur pensée. Le paradoxe peut donc aussi apparaître à l'insu des philosophes, ou tout au moins à l'intérieur de leur propre discours. Le paradoxe est peut-être l'impensé du discours philosophique. (Le paradoxe du paradoxe, tome 3: Le paradoxe impensé).Nous nous proposons, dans ce troisième tome, de montrer que tout discours qui fait sens est en même temps porteur d'un non-sens fondamental, comment tout discours philosophique, qui est tenu pour un discours logique, est pourtant miné en son fond par le paradoxe. S'il y a donc des philosophes du paradoxe, comme nous l'avons vu, il y a aussi des paradoxes des philosophes. Ce qui apparaît ici, ce n'est plus l'aporétique du paradoxe, ou le sens du paradoxe, mais le paradoxe en tant qu'il est impensé par la philosophie. Penser les paradoxes des philosophes, c'est ainsi explorer le non-dit philosophique. Affirmer que tout système philosophique repose à l'origine sur un paradoxe, c'est apprendre à mieux connaître la philosophie. Ainsi peut-être qu'en apprenant à reconnaître la présence du paradoxe en philosophie, nous aurons une approche moins illusoire, et donc plus objective, des systèmes philosophiques. Le sens du discours philosophique passe par cette révélation.Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au centre de recherches Littérature et poétique comparées (EA 3931) de l'Université Paris Nanterre, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon) depuis 1994. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Paris, Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (Paris, L'Harmattan, 2002).
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103,95 kr. Difficile de parler de rapports intimes entre le théâtre et la philosophie. Difficile de dire que des relations étroites unissent le dramaturge et le philosophe. Dès l'origine, on le sait, Platon chasse le poète tragique de la Cité. En fait, l'histoire des rapports entre l'un et l'autre est celle d'un impossible face à face. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils n'ont rien de commun. Il y a entre eux des échanges possibles. S'il semble impossible d'aller directement du théâtre à la philosophie ou de trouver une ligne droite qui mène de la philosophie au théâtre, en revanche, il est peut-être plus aisé de tracer des diagonales . C'est aussi indirectement, de biais, de manière oblique, en diagonale, que l'on peut envisager une approche des liens entre théâtre et philosophie. Diagonales seront donc les lignes de notre parcours. Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au Centre de recherches " Littérature et poétique comparées " de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon). Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (L'Harmattan, 2002).
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88,95 kr. La vérité a, fondamentalement, quelque chose à voir avec le paradoxe. C'est pourquoi il faut en finir avec l'idée d'une vérité absolue et univoque. Il s'agit en fait, comme le disait Deleuze dans sa "Logique du sens", de passer du domaine de la vérité à "la sphère du sens", voire même du double sens, de dépasser le principe d'identité par une raison contradictoire, orientée vers la multiplicité. La vérité est, essentiellement, polysémique. Il ne faut donc pas penser du mal du paradoxe, car ce dernier constitue l'essence de la pensée, de la vérité et de la réalité. Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au Centre de recherches " Littérature et poétique comparées " de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon). Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (L'Harmattan, 2002).
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113,95 kr. Il faut d'abord vivre, et ensuite philosopher: telle était la devise des Anciens (en latin: Primum vivere, deinde philosophari ), véritable profession de foi épicurienne. Et le sens commun s'accommode facilement de ce genre de formules. Il tend à penser que l'essentiel, c'est la vie (ce en quoi il n'a pas tort), et que la philosophie est secondaire. Ce que nous voudrions montrer dans cet ouvrage, c'est qu'il ne faut ni séparer la philosophie de la vie, ni affirmer une quelconque primauté de la seconde sur la première: il est essentiel de philosopher pour bien vivre, et la réflexion philosophique doit accompagner notre existence si nous voulons vraiment vivre pleinement. C'est pourquoi nous voulons proposer au lecteur, sinon de consacrer sa vie à la philosophie, du moins de passer une année philosophique . Olivier Abiteboul est professeur de philosophie à Nice, docteur en philosophie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), chercheur associé au Centre de recherches " Littérature et poétique comparées " de l'Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, membre du comité de rédaction de la revue Théâtres du Monde (PU d'Avignon). Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages, dont Le paradoxe apprivoisé (Flammarion, 1998) et La rhétorique des philosophes (L'Harmattan, 2002).
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