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Bøger af Louis Delzons

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  • af Louis Delzons
    108,95 kr.

    " Le Milliard des Congrégations ! Le mot fut lancé en 1900, et voici qu'un peu oublié, il reprend aujourd'hui une force nouvelle. Seulement, il n'a plus le même sens. C'était en 1900 comme un appât jeté aux appétits de la foule, un mot plein de promesses, et qui enfermait l'espoir des retraites ouvrières. Il est ironique désormais, lourd de menaces, gros de colères. Et ceux qui s'en sont le plus servis naguère voudraient bien aujourd'hui qu'il n'eût jamais été prononcé. Il est remarquable au surplus que, dupée par la magie d'un mot, l'opinion publique se soit longtemps désintéressée d'un événement aussi grave dans l'histoire du pays que la fin, la ruine de toutes les congrégations. Lors du vote de la loi, en 1901, les souffrances qui se préparaient pour les individus, aussi bien que les excès qui se consommaient au préjudice du Droit, étaient restés pour l'opinion imprécis et lointains. Ensuite, l'exécution commença; de gré ou de force les couvents furent ouverts; religieux et religieuses se trouvèrent comme précipités dans la vie du siècle; autour des bâtiments vides et clos s'engagea une lutte judiciaire sans précédents. Mais il sembla que tout ce mouvement s'enveloppait d'un brouillard qui en masquait l'ampleur, qui en voilait le détail. Par instants, il est vrai, les plus indifférents paraissaient soupçonner qu'un événement exceptionnel, juridique, moral, économique, social, était en train de s'accomplir. Mais, à peine fixée, l'attention se détournait. Elle est aujourd'hui, dans le Parlement, dans la Presse, dans le public, excitée de nouveau. Elle l'est par l'aventure fantastique du milliard, et le Sénat là-dessus a manifesté énergiquement sa volonté d'y voir clair. C'est à coup sûr le moment de voir aussi ce que fut l'exécution des deux lois qui frappèrent successivement, en 1901 les congrégations non autorisées, puis, en 1904, les congrégations enseignantes..."

  • af Louis Delzons
    281,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Louis Delzons
    108,95 kr.

    " On entend assez souvent, dans le monde, des parents, pères ou mères, qui ne sont point des personnes hors d'âge, tenir ce propos familier: De notre temps, il y a vingt ou trente ans, on s'occupait beaucoup moins des enfants. Dite sans amertume, avec une nuance de regret peut-être, mais aussi avec un sourire de fierté, cette parole doit exprimer quelque chose de vrai. Le mieux, si l'on veut s'en assurer, est de regarder autour de soi. Dans le monde de la bourgeoisie, qui est le plus à portée de l'observation, un certain nombre de petits faits apparaissent tout de suite. Il n'est pas douteux que dans une famille aisée d'aujourd'hui l'existence de l'enfant comporte des habitudes qui datent d'une époque récente. L'enfant a son journal; ce n'est pas assez dire: chaque enfant a le sien. Pour les plus jeunes, c'est l'Illustré à deux sous et la petite Revue avec des contes et des devinettes; pour les garçons de dix à quinze ans, c'est, en plus de pages et plus remplies, un peu de science facile mêlée aux histoires, et des récits de voyage à côté des rébus; pour les filles, de grands écrivains se mettent en frais d'articles, de nouvelles, de romans qu'elles lisent encore à seize ans..."

  • af Louis Delzons
    108,95 kr.

    " Le banquet du 11 décembre 1910, où le Barreau a célébré le centenaire de son rétablissement, aurait été en tous lieux une fête brillante: donné au Palais de Justice, dans la salle des Pas-Perdus, la fête a pris un éclat incomparable, et elle a la signification qui convenait exactement à l'Ordre des avocats, à sa longue histoire, à son glorieux passé. Les journaux ont dit la splendeur de cette salle, éblouissante de lumière, parée de magnifiques tapisseries. En vérité, ce soir-là, à ceux qui la connaissent le mieux et l'admirent le plus, elle a découvert une beauté qu'ils n'avaient jamais pu saisir si parfaite. Il avait suffi de l'éclairer avec soin, avec goût, aussitôt la grandeur de son architecture est apparue tellement harmonieuse, tellement imposante que l'impression en a été très profonde. Cependant la sobriété du dessin et du décor est extrême; une simple corniche suit le pourtour; la salle est divisée en deux nefs par un rang de piliers, et les murs, d'un bout à l'autre, présentent une suite d'arceaux en plein cintre. Mais les proportions sont admirables île justesse et d'élégance; et, de chaque côté, les murailles blanches ont le mouvement le plus aisé, le plus souple, le plus noble, pour s'infléchir en voûte, et former les deux nefs blanches, qui se rejoignent sur les piliers. D'habitude, la clarté qui vient par les hautes baies ne suffit pas à ces longs vaisseaux et laisse, sur les murs comme aux voûtes, des ombres dures; la merveilleuse unité de l'édifice en est comme interrompue; on la devine, elle ne s'impose pas. Qu'elle ait été, pour un soir, restituée dans sa perfection, c'est ce que nul des convives du 11 décembre ne peut plus oublier..."

  • af Louis Delzons
    108,95 kr.

    " C'est un lundi. Dans le vestibule où s'ouvrent, face à face, la 8e et la 9eChambre, le public n'est pas celui des autres jours. Du moins, devant la porte de la 8e, les femmes sont en majorité, des femmes du peuple, têtes nues ou coiffées de chapeaux très modestes, la plupart ayant passé la quarantaine, visages fatigués de travailleuses qui ont eu à élever des enfants, à faire marcher un ménage. On entre dans la salle d'audience. Voici, aux places du public, des femmes encore et peu d'hommes; à la barre, quelques avocats; au banc des prévenus, des enfants, rien que des enfants. C'est ici, en effet, le Tribunal pour les enfants. Les gardes les introduisent, au fur et à mesure que leurs causes sont appelées, et l'on voit, l'on entend ceci à travers les bavardages et les rires de l'auditoire, où, par moments, éclate un sanglot..."

  • af Louis Delzons
    323,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ La Famille Francaise Et Son evolution; Mouvement Social Contemporain Louis Delzons A. Colin, 1913 Families; Family; France; Genealogy