Bøger af Francois-Antoine De Quercy

Laramière, c'est la campagne lotoise, dans sa plus belle acceptation, le plus souvent protégée, entretenue. Lavoirs, dolmens, gariottes, pigeonniers... Y'a même des vaches, chevaux, grenouilles, poules, lapins... et des ânes. Parfois, néanmoins, de vieilles pierres rappellent les conséquences du temps qui passe sans une main protectrice... Et deux églises, trois sites classés aux Monuments historiques: deux dolmens, l'ancien prieuré. 151 photos. En noir-et-blanc. La photo d'art, pour exprimer l'essentiel de ce village, une commune s'étendant sur 22,08 km2, où vivaient 1159 ramiéroises et ramiérois en 1821, seulement 240 en 1982. Le formidable repeuplement des trois dernières décennies sera-t-il suffisant pour résister à la pression des "communes nouvelles" ? Car ces 334 citoyens limitent l'occupation du sol à 15 habitants au km2... Nettement insuffisant dans une France "moderne et normale" prétendent des technocrates lancés dans la compétition mondiale... Il a urgence à présenter nos villages tels qu'ils sont, avant l'évaporation de la ruralité dans le brouhaha mondialisé du troisième millénaire... J'ai vu Laramière ainsi. Avec même des gariottes sur dolmens. L'abri de vivants sur des tombes anciennes. Cet endroit mérite d'être découvert, le plus possible, à pied. J'ai beaucoup marché. Il s'agit d'art photographique et non d'une narration historique... Je ne suis pas l'historien du coin !... Extraire la beauté... Témoigner, laisser une trace de l'inutile voué à disparaître fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l'ignoré, l'éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Une oeuvre doit également faire réfléchir. Que font d'un espace celles et ceux qui y vivent, pour une courte durée, finalement... François-Antoine de Quercy FAQ http: //www.quercy.pro

Une ville d'art et d'histoire... Ce fut donc l'embarras du choix ? Je ne suis pas l'office de tourisme ! Plusieurs années de "passages" furent nécessaires. La photo d'art répond à d'autres critères que ceux de l'information, de la promotion. Une photo de mon art intègre mes critères dont celui de la cohérence de l'ensemble des "livres d'art". Il s'agit également de faire réfléchir, sur la dégradation, la beauté, les priorités, l'oubli, le sacralisé dans une ville. Une cité où les dates foisonnent, avec une avenue de l'Europe et une impasse de Maastricht, des oeuvres dans l'espace public, forcément Antoine Bourdelle et Jean-Auguste-Dominique Ingres. Moins visibles, les hommages à Jean-Gabriel Perboyre ou Adolphe Poult. Et l'éphémère capté... Montauban, 135 km2 (le double et des poussières de Cahors), plus de 55 000 montalbanaises ou montalbanais. Des pigeonniers, des chats, des ponts, des vitaux, un cimetière, des églises, l'eau, le violon d'Ingres et la partition du Don Giovanni de Mozart sur le fauteuil du peintre... Quelques images du mercredi 21 mars 2012, avec Nicolas Sarkozy, François Fillon, Brigitte Barèges et les candidats à la présidentielle... Montauban autrement, pour l'Histoire.... Je ne suis pas le petit-fils d'Auguste Quercy auquel Antoine Bourdelle consacra un peu de temps... François-Antoine de Quercy FAQ http: //www.quercy.pro

La beauté des pigeonniers. La beauté dans la diversité, du restauré chic objet de communication patrimoniale au déglingué quasi condamné en passant par les majestueux, les discrets, les fragiles... 151 photos d'art... (la photo d'art, c'est du noir et blanc !) Il ne s'agit pas d'un guide touristique ni du référencement de l'ensemble des pigeonniers du département: la présentation par des photos de qualité d'un patrimoine, avec une réflexion sur son histoire et sa place à notre époque... Un livre d'art à tarif très décent ! Le temps du pigeon roi a existé... Sa chair et sa fiente lui ont octroyé des privilèges jamais vus pour d'autres volatiles: de superbes bâtiments, dont une partie, certes, pouvaient remplir d'autres fonctions, du poulailler à la remise... Oh pigeonniers du dix-huitième, dix-neuvième (siècles), quels témoignages d'un changement d'époque nous renvoyez-vous ! Mais qui regarde les pigeonniers pour ce qu'ils sont ?... http: //www.pigeonniers.net

Un document exceptionnel sur le Lot qui disparaît... Livre d'art. Intérieur: 123 photos en Noir et Blanc. Cazelles ou Gariottes ? Peu importe le terme pourvu que l'on ait la construction de pierre sèche... Abris fragiles, encore plus en l'absence d'entretien, et ils disparaissent dans l'indifférence, rongés par les mousses, démolis par la végétation, émiettés par le gel, détruits pour permettre le passage des tracteurs et autres engins agricoles toujours plus larges. Une gariotte qui tombe, c'est un peu d'espace regagné par l'agriculteur... Plus de 80% des cazelles lotoises ont déjà disparu ? Des gariottes de cartes postales pour promouvoir le terroir et d'autres inutiles ? Il suffit ainsi d'en conserver quelques-unes, car quand même, nous prétendons au label "région pittoresque" ? Pour une marque, la gariotte peut permettre de surfer sur la sympathique vague du produit local, même s'il s'agit d'un élevage industriel... mais en plein air naturellement, peut-être même aux normes du bio, sans pollution... avec de l'eau au taux de pesticides et nitrites forcément en-dessous des limites autorisées... Et nos braves touristes adorent repartir avec des photos de toute la famille devant ce témoignage du respect de notre "petit patrimoine."

Un livre de photos en couleur, de vitraux réalisés par Gustave-Pierre Dagrant (Bordeaux), Joseph Broué (Montauban), J. Gibert (Montauban), sûrement Louis-Victor Gesta (Toulouse) et de maîtres-verriers non identifiés, de statues et autres représentations... Jean-Gabriel Perboyre aurait pu n'être qu'un des innombrables "Saints invisibles" mais il a bénéficié d'une béatification, par Léon XIII, à l'époque d'un fort investissement de sa région natale dans ses églises. Le 10 novembre 1889, le "berger lotois" devenait ainsi "Bienheureux" et ce terme figure sur de magnifiques vitraux où sa crucifixion étonne d'abord le photographe... Un homme sur une croix... et ce n'est pas Jésus... Mort sur une croix en Chine en 1840, comme il l'espéra durant des années, Jean-Gabriel Perboyre est depuis devenu le "Saint et Martyr du 11 septembre", en 1996, canonisé par le pape Jean-Paul II.

Jean-Gabriel Perboyre est mort sur une croix le vendredi 11 septembre 1840, en Chine, où il était entré illégalement afin d'y propager sa religion. En 1996, le pape Jean-Paul II éleva le "berger lotois" au grade de Saint et Martyr du 11 septembre. La canonisation. Pourtant, désormais, chaque 11 septembre, pour éviter de commémorer ou évoquer les attentats contre les Twin Towers (tours jumelles de New-York), des médias replongent en 1973, ce mardi où le gouvernement du président socialiste démocratiquement élu Salvador Allende fut renversé par un coup d'État militaire. La mort de Salvador Allende pour éclipser la nécessaire analyse d'actes portés par une lutte de civilisation, un conflit des religions... Jean-Gabriel Perboyre semble oublié... Plutôt le Chili que le Quercy ! S'il n'existe aucune commune mesure entre la vie de Jean-Gabriel Perboyre et celle des kamikazes du 11 septembre 2001, le hasard des dates devrait nous interroger sur le prosélytisme... Les représentations de Jean-Gabriel Perboyre méritent notre attention: livre d'art. 82 photos en noir et blanc, de vitraux, statues, tableaux, et même une fresque... Et "naturellement" quelques informations essentielles, réflexions sur cette "drôle de vie."

Valprionde, canton de Montcuq (canton de Luzech prévu en 2015) Communauté de communes du Quercy Blanc (ancienne communauté de communes du canton de Montcuq, ayant fusionné avec celle de Castelnau-Montratier en janvier 2014). Valprionde, premier village lotois... en venant du Tarn-et-Garonne... par la route de Montaigu... Témoigner, laisser une trace de l'inutile voué à disparaître, fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l'ignoré, l'éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Le Lot, ce département où j'ai choisi de vivre, donc d'y écrire, d'y photographier. Nous sommes toujours influencés par l'endroit où nous vivons, même en se tenant éloigné des divisions sociales, politiques, culturelles... 156 photos. Ce village comme vous ne l'avez jamais vu. Je suis d'ailleurs le seul à l'avoir observé ainsi !

Cahors, 64,72 km2... seulement... mais une sacrée histoire !... Traces d'un prestigieux passé, "art invisible"... 155 photos et des notes, en légendes. J'aime cette ville... Y marcher... Raison supplémentaire de regretter sa dérive... Il s'agit de témoigner par l'art et non d'une narration historique... même si du pont Valentré au bureau du Président du Conseil Général, plusieurs siècles sont ainsi balayés... Les berges, la partie entretenue et celle vouée aux déchets, l'eau du Lot, le sable de Cahors Plage, Joachim Murat et son Graffiti, le Pont Stéphane Hessel (où il convient de s'indigner ?), le duc d'Istrie, Léon Gambetta, l'église Saint-Urcisse, Saint Jean-Gabriel Perboyre, de la statue à l'impasse, la cathédrale Saint-Étienne, son cloître, des "incivilités", le Moulin de Coty, des chiens, des chevaux, et même le monstre du Lot Ness ! Extraire la beauté... Témoigner, laisser une trace de l'inutile voué à disparaître fixer sous un angle inédit le "patrimoine", découvrir l'art dans le déchet des autres, scruter l'ignoré, l'éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Un document dans le cadre du vaste projet des livres d'art... Une oeuvre doit également faire réfléchir. Que font d'un espace celles et ceux qui y vivent, pour une courte durée, finalement ?... J'ai choisi de vivre dans ce département, d'y "renaître" ou "revivre" (vivre autrement, naturellement) et la cité cadurcienne s'est imposée à mon troisième oeil, celui de l'appareil photo...

Trouver le bon vers pour rimer art et Montcuq nécessite sûrement des qualités peu appréciées au village... Fallait-il attendre la disparition du photographe pour présenter ces oeuvres ? Nul doute qu'il se serait alors trouvé des élus, et peut-être même des sponsors, pour soutenir ce projet... Nous pensons préférable de réaliser ce livre en 2014. Même sans budget promotionnel ni soutien médiatique... Certaines photos ont déjà été publiées. L'homme derrière l'appareil photo est donc identifié... Son témoignage photographique lotois est unique et immense... même si prime son oeuvre théâtrale, non jouée dans le Lot mais partiellement traduite en anglais, allemand, espagnol et italien, probable sésame d'une postérité peut-être synonyme de rues et avenues à son nom (il préconise une impasse pour "le grand homme" disparu sans l'avoir vraiment lu...) 155 photos et des notes, légendes. Il s'agit de témoigner par l'art et non d'une narration historique... Extraire la beauté... Témoigner, laisser une trace de l'inutile voué à disparaître fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l'ignoré, l'éphémère, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... Un document dans le cadre du vaste projet des livres d'art... Une oeuvre doit également faire réfléchir. Que font d'un espace celles et ceux qui y vivent, pour une courte durée, finalement... http: //www.montcuq.info

Un territoire plus vaste que Cahors !... 76,44 km2 contre 64,72 à la préfecture lotoise. Qui connaît l'ensemble de son village ? D'Aurignac à Soussis, l'ami google itinéraire constate 21,9 kilomètres... 164 photos et quelques notes. Préférant laisser le visuel s'exprimer, j'ai d'abord marché en écrivain photographe vers les onze églises dont la richesse des vitraux semble ignorée... Feur, Dagrant, Gesta, St Blancat ont pourtant "offert" en une quinzaine d'années, à cheval sur les 19e et 20e siècles, des oeuvres remarquables. Il s'agit de témoigner par l'art, par exemple des pigeonniers sans pigeons, moulins abandonnés, de la fermeture de l'école et collège Ste Agnès jusqu'aux "incivilités"... Et non d'une narration historique... Extraire la beauté... Témoigner, laisser une trace de l'inutile voué à disparaître fixer sous un angle inédit le "patrimoine", scruter l'ignoré, l'éphémère de nos campagnes, le surprenant... Ce qui est ne sera pas forcément demain... François-Antoine de Quercy FAQ http: //www.quercy.pro

Mai 2013... après un passage au Consulat de France à Abidjan où mon interlocuteur se montre optimiste sur ma demande, départ pour San Pedro. Clémentine veut m'éviter les difficultés de la côtière, route défoncée, quasiment impropre à la circulation lors de son dernier voyage dans cette ville où elle a longtemps vécu... Deux fois 6500 francs pour Abidjan - Méagui... avec passage à Tiassalé, Divo, Lakota, Gagnoa, Soubre... À Méagui, à 70 kms de San pedro il fera déjà nuit... et il faudra prendre un autre bus, un petit bus, 2 fois 1500 francs... Un "bus fou"... Il roule bien trop vite... 96 photos. Ce qui fut vu du bus. Ni le temps ni les moyens de m'arrêter dans ces villages traversés... je dois essayer de saisir le maximum... en masquant ce travail... Être photographié par "un touriste" dérange naturellement... Pour "les paysages", la difficulté réside dans la vitesse... réagir... François-Antoine de Quercy FAQ http: //www.quercy.pro