Bøger af Andre Cochut
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108,95 kr. " ...Voilà six ans bientôt que M. Jules Lechevalier propage sa théorie avec un dévouement qui est pour ainsi dire, passé dans ses instincts. Les études les plus variées, les voyages, une foule de publications dont il supporte les frais, témoignent de sa conviction profonde. Des auxiliaires éclairés et très utiles lui sont venus de la Guyane: d'abord M. Favard, délégué de la colonie, et ultérieurement MM. de Saint-Quantin et Sauvage, se sont associés à son oeuvre. Par la réunion de leurs efforts, un projet dans lequel on n'avait vu d'abord qu'une ingénieuse utopie est devenu une affaire très positive, déjà encouragée par un double vote parlementaire. La majorité des colons de la Guyane en sollicite la réalisation; le gouvernement l'étudie; les notabilités du commerce et de la finance offrent des capitaux. La sanction des chambres sera sans doute sollicitée à la session prochaine..."
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108,95 kr. " La tâche du publiciste est trop souvent ingrate et pénible. Il faut qu'il suive d'un oeil vigilant toutes les agitations qui se manifestent, et que, semblable à ces chevaliers qui ne quittaient pas la cuirasse tant que durait leur entreprise, il vive toujours armé de passion, toujours prêt à se jeter dans la mêlée des partis; ou bien encore, dans une région inférieure, il est réduit à dénoncer au jour le jour les aberrations de l'esprit, à tourmenter des vanités malades, à flageller l'impudence: tristes nécessités qui éternisent la lutte, et avec elle la fatigue et l'aigreur. Par une rare autant que bonne fortune, une sorte de trêve nous est offerte aujourd'hui: des oeuvres de la nature de celles que nous avons à signaler, ne peuvent que susciter une vive sympathie, que semer pour l'avenir des germes d'espoir..."
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108,95 kr. " ... M. Michel Chevalier cherche dans le développement des intérêts matériels la garantie du progrès social qui nous reste à accomplir, c'est-à-dire de l'élévation morale, intellectuelle et physique des classes ouvrières. L'homme qui a faim est n'est pas libre, répète-t-il souvent. La liberté promise à tous par les lois ne serait donc qu'un mensonge, si on ne s'efforçait pas d'affranchir le plus grand nombre du joug dégradant de la misère. La cause principale de la misère, selon l'auteur, c'est l'insuffisance de la production. Qu'on ne déplore pas la fécondité de l'industrie, dit-il, qu'on s'applique au contraire à l'augmenter indéfiniment. Lorsque l'agriculture donnera plus de pain, plus de viande, plus de vin, lorsque l'industrie des tissus fournira une beaucoup plus grande quantité de toiles, de draps, de cotonnades, de soieries, lorsque toutes les branches primordiales de la production auront suivi la même loi, il y aura des produits pour tout le monde, et chacun en aura sa part en échange de son travail. ..."
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108,95 kr. " ... En déclarant que la première combinaison est la plus rationnelle et la plus féconde, nous avons fait pressentir qu'elle ne prévaudrait probablement pas chez nous. L'honorable classe des propriétaires n'y brille pas par son esprit d'initiative. Aurait-elle fourni des hommes assez zélés pour organiser, sans bénéfice personnel, une entreprise d'intérêt général, pour agir auprès du pouvoir, provoquer une intelligente publicité, diriger sagement les émissions des lettres de gage et en soutenir au besoin les cours ? Parmi les emprunteurs, ignorant pour la plupart les plus vulgaires notions du crédit, en eût-on trouvé beaucoup qui consentissent à recevoir du papier pour solde de leurs bordereaux ? Ce papier, arrivant sur la place sans ensemble et sans appui, y aurait-il conservé quelque prestige aux yeux des gens du parquet et de la coulisse ? Tout cela est fort douteux. D'ailleurs, bien qu'il soit de mode en France de déclamer contre les jeux de bourse, une opération nouvelle n'est chaleureusement accueillie qu'autant qu'elle donne occasion de jouer. Il faut que l'affaire soit ou paraisse une belle affaire pour ceux qui la dirigent. La foule ne cherche jamais à se rendre compte de ce que vaut une conception par elle-même: elle la juge par l'habileté attribuée à ceux qui la patronnent. Une liste de noms bien connus dans le monde financier est la principale garantie du succès, du moins jusqu'au jour où les dividendes mesurent exactement la valeur de l'entreprise. Cette inertie du public français est déplorable sans doute, mais il en faut prendre son parti..."
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118,95 kr. " ... Le public français ne refuserait certainement pas à la réforme entreprise le degré d'attention qu'elle mérite, s'il en pouvait mesurer la portée sociale et politique. Il y aurait donc à lui montrer que le libre échange n'est pas seulement un problème de législation douanière, mais qu'il implique une refonte du régime commercial, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, et qu'il y conduit nécessairement, que c'est en un mot la restitution faite à l'individu de sa liberté dans l'exercice de son travail et dans l'échange de ses services contre les services d'autrui. Ceci étant admis, il deviendrait facile d'expliquer comment les anciennes conceptions politiques en matière d'administration et de droit international doivent se modifier sous l'influence du principe nouveau; mais, dans une démonstration de ce genre, on aurait tort de procéder par des raisonnements abstraits: trop de gens affecteraient de ne pas les comprendre pour en dénaturer l'intention. Une grande expérience entreprise depuis quarante ans chez nos voisins est à peu près terminée: appliquons-nous d'abord à en constater les résultats. Tenons-nous-en pour aujourd'hui à exposer comment, sous l'influence de la réforme économique, il s'est produit une Angleterre tout autre que celle qui existait au commencement du siècle, et bien préférable assurément. Qu'après avoir étudié ce mouvement de transformation, qui est peut-être le plus grand phénomène politique de notre âge, chacun se demande si l'immobilité serait encore possible dans les autres pays, et si la réforme essayée chez nous, au milieu d'un calme semblable à de l'insouciance, ne mériterait pas au contraire une attention passionnée..."
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108,95 kr. " Toute entreprise de colonisation n'est au fond qu'une affaire de commerce. Des considérations de politique abstraite, la noble pensée d'élargir le champ de la civilisation, peuvent séduire un peuple enthousiaste et chevaleresque; mais il en faut venir tôt ou tard à consulter les chiffres, et la glorieuse croisade ne tarde pas à être abandonnée, du jour où elle ne laisse plus entrevoir que des sacrifices sans compensation. Cette vérité a été trop souvent méconnue dans les débats engagés au sujet de l'Algérie. Nombre de systèmes ont été produits à la tribune ou par le moyen de la presse: chaque théoricien s'est donné le plaisir de grouper les populations, de distribuer le sol, de bâtir des villages, de réglementer le travail; mais; comme presque toujours, on a négligé d'asseoir ces vagues projets sur la base ordinaire des opérations commerciales. Comme aucune tentative n'a été faite, du moins aux yeux du public, pour établir rigoureusement le devis des avances et des bénéfices probables, l'opinion est restée froide et muette, ne pouvant se prononcer entre ces systèmes qui ne s'accordaient que pour demander à la métropole des sacrifices, sans en montrer clairement les résultats. C'est ainsi qu'après seize ans de controverse, le gouvernement, les hommes politiques, disons mieux, le pays tout entier, sans distinction de parti, en est arrivé à un état d'indécision qui touche au découragement..."
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- Étude historique et critique
108,95 kr. " Jamais le nombre de ceux qui se destinent à la scène n'a été aussi grand que de nos jours; jamais les doléances sur la rareté des bons acteurs n'ont été plus vives, plus générales, et j'ajoute à regret, mieux justifiées. Les auteurs excusent leur propre stérilité proclamant qu'ils manquent d'interprètes. Les directeurs voient depuis longtemps leurs cadres s'affaiblir, sans espoir de réparer leurs pertes. Les artistes, en très petit nombre, qui conservent le privilège d'attirer la foule, sentent si bien leur supériorité, qu'ils en abusent de toutes manières, et que leur acquisition devient parfois, pour les entreprises, une cause d'embarras, sinon de ruine. Dans le monde, vous entendrez souvent des comparaisons pleines d'amertume, entre la misère du présent et la fécondité du dernier siècle, où tant d'acteurs accomplis rivalisaient de talent et de zèle. Cette décadence du génie scénique ne serait-elle qu'un jeu de la fatalité, un mal sans remède ? Je ne suis pas de ceux qui nient la nécessité des vocations spéciales, et je sais tout ce qu'il y a de hasardeux, d'inexplicable dans l'apparition des pas des êtres supérieurs; mais je suis loin de croire que le nature, après s'être épuisée pour une génération, reste stérile pour l'âge suivant: et quand arrive, dans un art, une de ces époques maladives où chacun semble se laisser aller de l'impuissance au découragement, c'est, n'en doutons pas, que tous les efforts sont paralysés par un influence funeste qu'on doit s'efforcer de découvrir..."
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108,95 kr. " Colbert a été l'organisateur du gouvernement absolu: ses actes et ses doctrines ont régi la France jusqu'en 1789; même après cette époque, le principe démocratique introduit dans nos lois et dans nos moeurs n'a pas complètement renouvelé les enseignements de l'ancienne monarchie. La pensée de Colbert subsiste encore dans nos règlements de commerce extérieur, dans notre organisation maritime, dans notre système colonial, dans presque toute la pratique administrative. Aujourd'hui que des réformes sociales sont promises par tous les partis, il y a urgence, pour ceux qui veulent s'éclairer, de remonter à l'origine des faits. De nouvelles recherches sur la vie et l'administration de Colbert se présentent donc avec le mérite de l'opportunité. Le programme annoncé par M. Clément est assurément le mieux approprié aux circonstances: il promet à ses lecteurs une exposition des faits simple et impartiale, éclairée souvent au moyen des documents nouveaux qu'il a laborieusement recueillis..."
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108,95 - 153,95 kr. " La raréfaction de l'argent, l'affluence de l'or, c'est là un phénomène dont on commence à se préoccuper dans le monde commercial. Est-ce un bien est-ce un mal que cette surabondance du plus précieux des métaux employés comme monnaie ? En résultera-t-il un dérangement dans l'équilibre des valeurs, une perturbation dans les revenus ? Grandes questions, déjà controversées d'un bout à l'autre du monde, et que l'expérience tranchera avant peu d'années. Les optimistes, quoique en désaccord avec les prévisions de la science, ont eu un moment les apparences pour eux. La Californie était décriée en Europe par beaucoup de colons désappointés, et du côté de l'Australie, qui en était à ses débuts, on craignait une mystification. L'industrie, en voie d'expansion, demandait plus de capitaux qu'on n'en pouvait tirer des entrailles de la terre. Quant au prix relatif des deux métaux, on annonçait que des mines d'argent et de mercure nouvellement découvertes allaient contrebalancer les trouvailles californiennes. L'or, un instant déprécié après sa démonétisation en Hollande, regagnait son ancienne faveur, et l'hôtel des monnaies de Paris en frappait dix fois moins en 1852 qu'en 1851. Une commission officielle, délibérant sous ces influences, déclara que les craintes étaient chimériques, et qu'il n'y avait pas lieu à modifier notre système monétaire..."
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- À propos de l'impôt sur le revenu
108,95 kr. " Necker, désigné par l'opinion, en 1776, comme le financier le plus apte à conjurer la crise déjà prévue, ne tarda pas à éprouver que, dans l'ignorance où l'on vivait alors sur la plupart des faits concernant la fortune publique, il était difficile de corriger les anciens abus, et plus encore de créer des ressources nouvelles. Dans la liste des projets ajournés à ces temps de calme que rêve tout ministre, et que rarement il a le bonheur devoir, il traça le plan d'une institution où seraient venus se classer des renseignements de toutes sortes sur l'état des personnes et des propriétés, l'industrie, les transactions, les revenus, le crédit, le numéraire, de manière à ce que, dans l'avenir, le génie de la finance fût suffisamment éclairé dans son essor. Plus de soixante ans se sont écoulés depuis cette époque, plus de dix gouvernements se sont succédé; deux où trois générations de bureaucrates ont enrichi les cartons des ministères; les contribuables ont payé, pour être administrés, une vingtaine de milliards: sommes-nous beaucoup mieux informés que du temps de Necker ? Les premiers volumes d'une statistique officielle, des documents spéciaux qui ne reçoivent qu'une publicité imparfaite des recherches particulières qui manquent d'autorité, ont jeté une lumière douteuse sur quelques points des affaires; mais on n'a pas encore produit un ensemble de notions auquel les citoyens pussent recourir avec confiance pour asseoir leurs jugements sur des faits positifs. On ne parle depuis dix mois que d'organisation du travail. Qui possède des connaissances certaines sur les éléments à coordonner ? Personne, pas plus les agents de l'administration que les prétendus réformateurs..."
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108,95 kr. " ... On s'étonne de trouver en première ligne, pour l'importance des affaires, l'industrie du vêtement (241 millions) et de ne voir qu'au second rang le groupe des métiers concernant l'alimentation (227 millions). L'évidence démontre cependant qu'un peuple dépense plus pour se nourrir que pour s'habiller. C'est que l'enquête ne se rapporte qu'aux aliments qui donnent lieu à une manipulation industrielle, et néglige ceux que le commerce achète et distribue. D'après un classement quelque peu arbitraire, on a rangé parmi les industriels les bouchers, les boulangers, les pâtissiers, les charcutiers, et on a repoussé comme simples commerçants les rôtisseurs, les restaurateurs et les cafetiers, qui façonnent également les comestibles. Si on ajoutait aux produits alimentaires réputés industriels la valeur des autres denrées introduites, telles que vins, liqueurs, épiceries, poissons, volailles, oeufs, légumes et fruits, on trouverait que les Parisiens dépensent pour leur nourriture une somme d'environ 452 millions: c'est un peu moins de 450 fr. Par tête. Le luxe des tables opulentes est compensé par le peu de dépense des petits enfants, des vieillards, des malades, ou par la sobriété forcée des gens extrêmement pauvres..."
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222,95 kr. This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
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108,95 kr. " Un des principes le plus incontestés de l'économie politique, c'est que les monnaies sont, non pas des signes arbitraires du prix des choses, mais des marchandises qu'on choisit pour étalons, parce qu'elles sont plus facilement échangeables que les autres, et qu'on accepte seulement en raison de leur valeur intrinsèque. Toutefois, dans les débats soulevés par la refonte de nos monnaies de cuivre, on a affaibli cette règle par une exception dont la portée n'a peut-être pas été suffisamment calculée. On a dit, en s'autorisant de quelques lambeaux de phrases empruntés à des économistes, que les basses pièces destinées à servir d'appoint font exception à la loi générale, qu'elles sont seulement des signes de convention auxquels on peut, sans inconvénients, assigner une valeur arbitraire. Énoncé d'une manière aussi absolue, cet amendement au principe nous semble une erreur de théorie et un danger, si on le prend à la lettre dans l'application. Il est donc utile de déterminer, en consultant l'histoire monétaire des autres peuples, jusqu'à quel point il est vrai que la monnaie de cuivre fonctionne en qualité de signe, et dans quelle mesure on peut lui attribuer sans inconvénients un cours légal supérieur à sa valeur positive. Bien que nos conclusions soient contraires au système qui vient de prévaloir au sein du corps législatif, nous n'hésitons pas à les produire, parce qu'au moment où nous écrivons, la loi n'ayant reçu ni l'assentiment du sénat, ni la sanction définitive du pouvoir, n'est encore qu'un projet, et que d'ailleurs, en signalant un danger, nous indiquons par quels moyens il serait possible de le prévenir..."
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108,95 kr. " Un moyen aussi sûr qu'agréable pour apprendre une science, c'est d'étudier son histoire. Le premier aperçu d'une grande découverte, les tâtonnements, les erreurs au début, les illuminations soudaines, la lumière jaillissant du choc des idées; la part qu'il faut faire au hasard comme au génie, en un mot les leçons de l'expérience, composent un cours d'instruction plus saisissant et souvent plus profitable que la sèche exposition les principes abstraits. Appliqué à l'économie politique, ce genre d'étude offre un avantage de plus. En suivant le mouvement graduel de la science administrative dans les oeuvres de ceux qui en ont été les maîtres, on voit éclore, pour ainsi dire, les doctrines et les lois qui nous régissent, et, tout en apprenant la théorie, on se familiarise avec les difficultés de la pratique. L'idée de réunir en collection les écrits les économistes les plus célèbres, de façon à en former une sorte d'encyclopédie économique, fait donc honneur à l'éditeur qui l'a conçue: pour notre part, nous applaudissons à une entreprise dont les publications successives nous fourniront matière à d'intéressantes études..."
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108,95 kr. " Les pays voués à l'industrie, et particulièrement l'Angleterre, offrent depuis quelque temps un affligeant spectacle. Soit humanité, soit appréhension vague de l'avenir, chacun s'émeut de la misère croissante de ceux qui sont destinés à vivre du produit de leur travail. De toutes parts, on interroge la science économique pour lui demander ce qu'elle peut faire dans l'intérêt des classes souffrantes. La tribune et la presse, les académies et les ateliers, ne cessent d'alimenter cette controverse; mais, du choc animé des opinions, d'un déluge d'écrits, il n'est résulté jusqu'ici, ce nous semble, qu'une mêlée plus bruyante que décisive. Nous ne sommes pas de ceux qui ont à produire une recette générale et infaillible pour la guérison des infirmités sociales. Nous avons pensé seulement qu'il pourrait être utile de grouper les opinions en les soumettant tour à tour à l'épreuve de la critique. Poser nettement les problèmes, c'est en avancer la solution. L'étude que nous allons entreprendre nous permettra, d'ailleurs, de constater les tendances presque générales de l'économie politique, appréciation que nous ferons sortir, autant que possible, de l'examen des derniers ouvrages consacrés, chez nous, aux intérêts publics..."
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108,95 kr. " Qu'on se reporte aux temps où chaque famille se faisait gloire de se nourrir avec ses récoltes, d'user les vêtements et les meubles qu'elle avait fabriqués, et qu'on imagine la stupeur du chef de maison à qui on eût dit: Les tissus que font vos femmes sont grossiers, les outils que forgent vos esclaves sont défectueux; le tout vous coûte beaucoup trop cher, et votre économie est ruineuse. Il faut que chaque objet soit confectionné par ceux qui réunissent les moyens de bien faire; il faut que la force de l'homme soit centuplée par des procédés mécaniques, que les transports et les échanges, multipliés et variés à l'infini, mettent les produits à la portée de tout le monde. Ne voyez-vous pas, à ce langage, le vieux patricien secouer la tête avec une indignation concentrée, et puis éclater tout à coup: Des ouvriers travaillant sans savoir pour qui ! Des milliers d'hommes réunis pour faire les uns le fil, les autres la trame, ceux-ci la teinture et ceux-là les broderies! des produits qu'on trouvera sous sa main sans les avoir commandés ! tous les besoins prévus et satisfaits ! Est-ce croyable ? ..."
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213,95 - 214,95 kr. - Bog
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