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Bøger i Biographies et memoires serien

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  • af Andre Suares
    228,95 kr.

    " La Norvège, navire de fer et de granit, gréé de pluie, de forêts et de brumes, est mouillée dans le Nord entre la frégate de l¿Angleterre, les quais de l¿Océan glacial, et la berge infinie de l¿Orient qui semble sans limites. La proue est tournée vers le Sud ; peu s¿en faut que le taille-mer n¿entre comme un éperon au défaut de la plaine germanique et des marais bataves. À l¿avant, la Norvège est sculptée, en poulaine, de golfes et de rochers : tout l¿arrière est assis, large et massif, dans la neige et les longues ténèbres. "

  • af George Sand
    333,95 kr.

    George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'¿uvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.Extrait : " Permettez moi, mon père, d¿écrire votre nom sur la première page de mon premier grand travail. Il vous revient de droit. C¿est vous qui m¿avez appris à aimer George Sand. Ceux qui vous connaissent sauront en ouvrant ce livre, qüil n¿a pu être dicté que par l¿amour de la vérité. Que ceux qui ne vous connaissent pas se disent que je trace ici avec toute ma piété filiale le nom de mon meilleur ami."

  • af Romain Rolland
    228,95 kr.

    Cette biographie de Haendel est parue pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard alors que la musique baroque est reconnue comme ayant eu une influence sur la vie musicale des décennies suivantes, cet ouvrage Romain Rolland garde toute sa pertinence. "Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; " une, perruque ", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. IL avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue couvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses couvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection." Loin de faire l'hagiographie du musicien, il en résulte un livre écrit avec rigueur et pertinence, qui replace Haendel comme l'ancêtre et précurseur de Beethoven ou Wagner. Extrait : " Ce n¿est pas après quelques années d¿études, et en quelque deux cents pages que l¿on peut donner un aperçu de l¿¿uvre colossal de Hændel. Pour bien parler de cette vie, il faudrait une vie ; et celle même du laborieux et enthousiaste Chrysander, qui lui fut consacrée, a été à peine suffisante. Nous avons fait ce que nous avons pu ; que l¿on excuse nos fautes ! Ce petit livre ne prétend à rien de plus qüà être une esquisse très sommaire de la vie et de l¿esthétique de Hændel. Dans un prochain volume, j¿étudierai plus en détail le caractère de Hændel, son ¿uvre, et son temps."

  • af Andre Suares
    228,95 kr.

    " Si la musique française est à présent, comme au vivace moyen âge et aux temps tumultueux de la première Renaissance, l¿exemple et la parure de l¿Europe, on ne le doit réellement qüau seulDebussy. Il a tout renouvelé : le poème chanté, la musique de clavier et le drame musical. Dans Pelléas, il laisse un modèle éternel à tous les musiciens qui voudront écrire pour le théâtre : il a tenu la gageure, toujours perdue jusqüà lui, de l¿équilibre parfait entre la musique et la poésie, dans une ¿uvre pourtant toute musicale. Il est bien plus que le chant : Debussy est l¿harmonie spontanée. Le chant n¿est que la musique moins l¿art. Pour moi, l¿art seul me suffit, l¿art seul me touche. Toute la nature chante : seul, l¿artiste harmonise. Assurément, Debussy est l¿arbre roi de toute une forêt ; il n¿est pas unique en son essence ; il a des voisins et des proches, comme il a des racines : un peuple et des siècles l¿ont fait : il représente toute une culture. J¿y consens, tant qüon voudra ; mais enfin il dépasse de loin toute école et la fatalité banale du talent. Il a cette vertu que rien n¿annonce et que le moment implique sans la déterminer : vertu qui change tout à ce qui est, après qüelle s¿est produite, sans qüon pût prévoir d¿abord qüelle dût se produire."

  • - Memoirs of a Trailblazer. An Autobiography by Monique (Aubry) Frize
    af Monique Frize
    318,95 kr.

    In her touching and inspiring memoirs, leading engineer Monique (Aubry) Frize, O.C., recounts her life as a woman who blazed her own decidedly female trail in biomedical engineering, in what was then an unapologetically male-dominated world.

  • af Rudyard Kipling
    228,95 kr.

    " DANS le nord de l¿Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d¿argent et l¿avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une ¿uvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s¿étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d¿éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d¿entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Écureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait."

  • af Elizabeth Gaskell
    333,95 kr.

    " Mes parents m¿avaient envoyée à Édimbourg afin d¿y recevoir les soins d¿un certain M. Dawson qui avait la réputation de guérir le genre de maladie dont j¿étais alors atteinte. Accompagnée de miss Duncan, mon institutrice, je devais profiter des excellents maîtres que renferme l¿ancienne capitale de l¿Écosse, et suivre leurs préceptes en même temps que les prescriptions du docteur. Il me fut bien douloureux de quitter ma famille, d¿abandonner la vie joyeuse que mes s¿urs et mes frères menaient à la campagne, et de remplacer notre grande maison, pleine de lumière et de soleil, par le petit appartement sombre et enfumé où je me trouvai seule avec ma gouvernante, qui était silencieuse et grave par nature. Il me fut bien pénible d¿échanger nos courses à travers les prés et les bois, nos jeux bruyants dans le jardin, pour des promenades dans la ville, où il fallait se tenir droite, avoir son châle mis d¿une façon régulière, et son chapeau soigneusement attaché."

  • af Jules Simon
    228,95 kr.

    " Le monde a-t-il commencé, ou est-il éternel ? A-t-il une cause, ou subsiste-t-il par sa propre force ? Au-delà de ces phénomènes et de leurs lois, la pensée peut-elle saisir un être tout-puissant et infini qui répand partout l¿existence et la vie et sème les mondes à travers l¿espace ? Il n¿est point d¿engourdissement si profond des sens et de la matière que de telles questions ne puissent secouer. Sorti de l¿éternel et nécessaire enchaînement des causes, ou appelé par la Providence, l¿homme, intelligent et libre, se sent dépositaire de sa destinée. Avant d¿arriver à ce terme où les générations s¿engloutissent, il faut bien, chacun à notre tour, nous mettre en face de ce redoutable peut-être, et toucher à ces questions suprêmes qui contiennent dans leurs profondeurs, avec le secret de notre destinée à venir, la sécurité et la dignité de notre condition présente."

  • af Francois Arago
    228,95 kr.

    " Je n¿ai pas la sotte vanité de m¿imaginer que quelqüun, dans un avenir même peu éloigné, aura la curiosité de rechercher comment ma première éducation s¿est faite, comment mon intelligence s¿est développée ; mais des biographes improvisés et sans mission, ayant donné à ce sujet des détails complètement inexacts, et qui impliqueraient la négligence de mes parents, je me crois obligé de les rectifier."

  • af Francois Arago
    228,95 kr.

    " Messieurs, un académicien, jadis, ne différait d¿un autre académicien, que par le nombre, la nature et l¿éclat de ses découvertes. Leur vie, jetée en quelque sorte dans le même moule, se composait d¿événements peu dignes de remarque. Une enfance plus ou moins studieuse ; des progrès tantôt lents, tantôt rapides ; une vocation contrariée par des parents capricieux ou aveugles ; l¿insuffisance de fortune, les privations qüelle amène à sa suite, trente ans d¿un professorat pénible et d¿études difficiles, tels étaient les éléments tout ordinaires dont le talent admirable des anciens secrétaires de l¿Académie a su tirer ces tableaux si piquants, si spirituels, si variés, qui forment un des principaux ornements de vos savantes collections."

  • af Francois Arago
    228,95 kr.

    " La biographie dont je vais donner lecture est d¿une longueur inusitée, malgré les nombreuses coupures que j¿y ai faites ce matin même. Je pourrais, pour m¿excuser, dire que Gay-Lussac n¿était pas un académicien ordinaire, qüil occupera une place très-éminente dans l¿histoire scientifique de la première moitié du XIXe siècle, que les titres seuls des importants Mémoires qüil a publiés rempliraient un grand nombre de pages, etc., etc. ; mais j¿aime mieux l¿avouer sincèrement, je me suis aperçu trop tard que j¿avais dépassé les limites généralement convenues, et lorsqüil ne me restait plus le temps nécessaire pour donner une autre forme à mon travail."

  • af Francois Arago
    228,95 kr.

    " Messieurs, le savant, illustre à tant de titres, dont je vais raconter la vie, fut enlevé à la France il y a déjà un demi- siècle. Je me hâte d¿en faire la remarque, pour bien établir que j¿ai choisi ce sujet sans m¿arrêter à des réclamations dépourvues, suivant moi, de justesse et d¿à-propos. La gloire des membres de la première Académie des sciences est un héritage de l¿Académie actuelle. Nous devons la chérir comme les gloires plus modernes ; il faut l¿entourer des mêmes hommages, lui vouer le même culte : le mot prescription serait ici synonyme d¿ingratitude."

  • af Francois Arago
    228,95 kr.

    " Messieurs, je dois aujourd¿hui, conformément à un article des règlements académiques dont la date remonte à 1666, et qui, dans un si long intervalle de temps, a toujours été fidèlement exécuté, dérouler devant vous les travaux d¿un de nos plus illustres confrères, et jeter un coup d¿¿il sur sa vie.Ces Notices biographiques n¿ont pas toujours conservé le même caractère.Devant les auditeurs du XVIIe siècle, Fontenelle lui-même, l¿ingénieux Fontenelle, osait si peu se livrer à des développements techniques, que, dans ses ¿uvres, l¿Éloge de Newton occupe seulement une trentaine de pages in-8o."